Outil d’observation

[1] Créer une observation

Pour effectuer une observation de classe, il faut d’abord créer une observation. L’écran d’accueil vous permet d’enregistrer les informations nécessaires à la création:

1. L’identification de la classe observée
2. l’identifiant de l’enseignant observé lui permettra de suivre ses progrès d’une observation à l’autre. Vous pouvez utiliser un nom ou un identifiant anonyme.
3. La durée théorique de la classe en minutes

L’observation sera identifiée dans le système de façon unique grâce au croisement de l’identifiant de l’enseignement observé, de l’identifiant de l’observateur, de la date et de l’heure (enregistrées automatiquement). Pour créer l’observation, appuyer ensuite sur « Créer l’observation ».

[2] Lancer l’observation

Le système enregistre les évènements en déterminant l’heure à laquelle chaque bouton est pressé par l’observateur. ¹ Il est donc important de lancer l’observation à l’heure précise à laquelle la classe doit démarrer. Il est donc important que l’observateur soit déjà installé au fond de la classe avant le début théorique du cours pour qu’il soit en mesure de lancer l’observation à l’heure précise. Dans la plupart des écoles, l’heure officielle du début des cours est indiquée par une sonnerie. L’observateur doit donc pouvoir lancer l’observation dès que la sonnerie retentit.

L’outil d’observation se présente sous la forme d’une console avec un bouton « Marche » sur le côté droit haut et deux séries distinctes de boutons.
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Pour accéder à cette console d’observation, sélectionnez l’observation que vous aurez préalablement créée dans votre espace personnel (voir le lien).

Pour lancer l’observation, l’observateur clique juste sur le bouton « Marche ». Le système enregistre alors l’heure de démarrage et il mettra automatiquement fin à l’observation une fois la durée théorique de l’observation enregistrée à l’étape [1] écoulée. A ce moment là, les boutons se figent et l’observateur est redirigé vers la page de résultats.

[3] Enregistrer les activités

La première série permet d’enregistrer l’activité principale dans laquelle la classe est engagée. Un et un seul bouton est enfoncé à la fois. Le lancement de l’observation induit l’enfoncement du bouton « Transition ». L’observateur doit appuyer sur un autre bouton dès qu’une activité démarre.

Exemple. La sonnerie retentit à 9:00. L’observateur appuie alors sur le bouton marche et le bouton « Transition » s’enfonce automatiquement. Comme le professeur n’est pas encore arrivé, l’observateur enfonce de suite le bouton « Prof absent ». A 9:02, le professeur arrive et dépose ses affaires : l’observateur enfonce alors le bouton « Prof fait autre chose ». A 9:03, le professeur commence à expliquer à ses élèves pourquoi il est en retard : l’observateur enfonce le bouton « Le prof bavarde ». A 9:04, le professeur fait l’appel : l’observateur enfonce le bouton : « Gestion de classe ». A 9:07, le professeur donne les consignes pour la leçon : l’observateur enfonce le bouton : « Consignes ». A 9:10, le professeur se met à écrire la leçon au tableau : l’observateur enfonce le bouton : « Copie », etc…

[4] Enregistrer les évènements

En parallèle de l’enregistrement de l’activité en cours, l’observateur peut cliquer sur les boutons évènements pour enregistrer les perturbations et les réactions de l’enseignant.

Exemple. A 9:18, le professeur demande à Martin combien font 7×8. L’observateur clique sur l’évènement: « Opportunité de répondre ». Martin répond: « 54 ». Le professeur dit alors à Martin: « Non ce n’est pas çà, tu n’as rien appris. » L’observateur clique alors sur « Réprimande générique. Puis le professeur enchaîne: « Si tu ne connais pas tes tables de multiplication, tu n’iras pas loin ». L’observateur clique alors sur : « Réprimande spécifique ». A 9:18, le professeur demande à Elodie « Et toi, peux-tu me dire combien font 7×8 ». L’observateur clique sur « Opportunité de répondre ». Elodie Répond alors : « 56 ». Le professeur déclare « C’est bien Elodie ». L’observateur clique sur : « compliment générique ». Puis il enchaîne : « Elodie je te félicite d’avoir appris tes tables ». L’observateur clique sur : « compliment spécifique ».
A 9:27, Elodie se retourne pour passer un petit mot à sa voisine. L’observateur clique alors sur « perturbation ». Attention, cliquer sur le bouton évènement « Perturbation » entraîne l’enfoncement du bouton activité « Perturbation ». C’est à l’observateur d’indiquer la fin de la perturbation en enfonçant un autre bouton activité.

Supposons que dans ce cas, le professeur ignore et continue d’écrire son cours au tableau. La perturbation s’achève tout de suite et l’observateur enfonce le bouton « Copie ».

Si par contre le professeur arrête son cours et se met à réprimander Elodie, l’observateur laisse le bouton activité « Perturbation » enfoncé. Si le professeur commence par « Elodie tu es insupportable », l’observateur clique sur le bouton « Réprimande générique ». Si le professeur continue par « Je ne tolère pas que vous vous passiez des papiers dans ma classe », l’observateur clique sur « Réprimande spécifique ».

A la suite de cela, le professeur décide de punir Elodie pour son comportement et lui donne des lignes de copie à faire à la maison. L’observateur enfonce alors sur le bouton : « Discipline ». Puis le professeur reprend son cours en écrivant au tableau. L’observateur enfonce le bouton: « Copie ».

Et oui, observer n’est pas flâner !

Comme les exemples précédents le laissent entendre, il se passe beaucoup de choses dans une classe. Cela va vite et il vous faudra sans doute quelques heures d’entraîner avant d’automatiser votre saisie des évènements et des activités. La meilleure façon d’apprendre c’est d’essayer à deux. Commencez par faire des observations simultanées avec un collègue et comparez vos résultats à la fin.

Observer est une démarche coopérative !

Il faut être deux pour utiliser cet outil, dont le but est d’aider les enseignants à progresser par eux-mêmes. Parce que c’est certainement intrusif de laisser entrer un collègue dans sa classe, le mieux est sans doute d’opter pour une démarche réciproque. Trouvez-vous un binôme, peut-être quelqu’un qui n’enseigne pas dans la même matière que vous, et observez-vous l’un l’autre pendant plusieurs jours. Nul besoin d’être inspecteur général de l’Education Nationale pour tirer parti de cet outil. Echangez sur vos résultats, interrogez-les et progressez ensemble.